Nos incontournables du 22 au 28 octobre
Les journées raccourcissent et se rafraîchissent dangereusement. Pour certains, c’est l’occasion d’hiberner, pour d’autres c’est le moment de diminuer les activités en plein air et de concentrer leur énergie à l’intérieur. Ces derniers seront servis avec nos incontournables de cette semaine : deux concerts chaleureux, une pièce de théâtre invitante et deux occasions cinéma gratuites. Non mais, n’est-il pas facilement accessible le bonheur?!
Le 22 octobre : Tegan et Sara au Algonquin Commons Theatre
Difficile de croire que Hey, I’m Just Like You, le nouvel album du duo Tegan and Sara, représente leur 9e album en carrière, compte tenu du fait qu’elles n’ont que 39 ans. Même en considérant que les jumelles originaires de Calgary ont lancé leur carrière à l’âge de 19 ans, c’est quasi prodigieux. Le dernier album de Tegan and Sara, c’est un retour aux sources pour le duo, littéralement : l’album est composé entièrement de chansons écrites et initialement enregistrées lorsqu’elles étaient au secondaire. La sortie de l’album coïncide avec la parution de leur premier livre, High School, un essai qui raconte leur enfance en Alberta, leurs années formatrices et le début de leur carrière. Tout ça pour dire que le concert qu’elles offriront au Algonquin Commons Theatre le 22 octobre risque de plaire à tous : autant à leurs fans du début qu’à ceux et celles qui aiment le son plus pop des derniers albums du groupe.
Du 24 au 26 octobre : Just In à la Nouvelle Scène
À l’heure d’écrire ces lignes, nous ne connaissons pas encore notre nouvelle réalité politique mais lorsque le dramaturge et interprète Lucien Ratio prendra la scène le 24 octobre prochain pour incarner le titulaire Justin dans ce « solo politico-fantastique » réalisé sous la direction de Jocelyn Pelletier, nous découvrirons que les sujets abordés seront d’actualité. Dans cette pièce, la mythologie et la technologie se côtoient alors qu’un politicien perd la mémoire à la suite d’une victoire et tente de se remémorer les étapes qui l’ont menées à se retrouver nu dans une chambre inconnue. Peu importe les résultats de lundi soir, une distraction théâtrale sera de mise.
Du 25 au 27 octobre : le Eve Film Festival
Le Eve Film Festival encourage le travail des réalisatrices en organisant un festival de cinéma qui présente et célèbre uniquement des courts et longs métrages réalisés par des femmes (incluant celles qui s’identifient comme trans et intersexuel). Pour la troisième édition qui aura lieu du 25 au 27 octobre à la Cour des arts d’Ottawa, cet événement féministe sera l’hôte de plusieurs projections abordant des thèmes comme l’amour, l’inclusion, la diversité, l’identité et le passage à l'âge adulte. La programmation prévoit aussi une table ronde sur les Canadiennes dans le milieu cinéma ainsi que des occasions de réseautage.
Le 26 octobre : Jesse Mac Cormack, Black Legary et Casa Lagarto au Minotaure
Le musicien et réalisateur montréalais Jesse Mac Cormack, qui et derrière plusieurs projets comme ceux d’Helena Deland, d’Emilie Kahn, de Rosie Valland et de Philippe Brach, sera de retour au Minotaure ce samedi soir pour nous présenter son premier album complet Now. On aura le plaisir de le voir sur scène avec Black Legary, un projet musical de Montréal composé de trois musiciens associés à Patrick Watson et aux Barr Brothers qu’on a eu la chance de découvrir lors de son premier passage à Gatineau en mai dernier et qu’on a tout simplement adoré. Black Legary sera une fois de plus accompagnés du groupe ottavien Casa Lagarto qui a un son bien particulier rappelant drôlement le désert et le Far West américain. Le rock psychédélique distinctif du quintette est très bien cousu; ce n’est donc pas pour rien qu’il se fait remarquer depuis la parution de l’album Shed It. Avec ces trois formations de haut calibre, on peut s’attendre à un spectacle électrisant sur toute la ligne.
28 octobre : Projection gratuite du documentaire Chercher le courant
C’est bel et bien vrai, les fans de cinéma et de documentaires pourrons enfin bénéficier d’une programmation hors-série qui nous permettra d’accéder à des productions issues d’une sélection digne de mention. Vivement l’arrivée de Ciné Jonction, un nouveau venu dans la région, un ciné-club dont la mission vise à offrir aux résidents de Gatineau la possibilité de voir du cinéma québécois et international et de créer un espace de rencontre et de discussion autour des films projetés. C’est le documentaire Chercher le courant qui ouvrira le bal et pour l’occasion, les deux réalisateurs du documentaire Nicolas Boisclair et Alexis de Gheldere seront sur place pour discuter avec le public. Ce n’est pas par hasard que le Centre national des Arts s’est associé à cet événement; celui-ci présentera la pièce J’aime Hydro du 6 au 9 novembre prochain, une production dans laquelle on retrouve les voix des réalisateurs Nicolas et Alexis. Maintenant que vous savez tout, vous pouvez inscrire la date à votre agenda. L’événement se déroulera lundi prochain, le lundi 28 octobre à 19 h au Troquet . C’est un rendez-vous!
Les 28 et 30 octobre : 37e édition du Festival du film japonais
Les 28 et 30 octobre, deux films ont été sélectionnés pour être présentés dans le cadre de cette nouvelle édition d’un festival programmé par l’Institut canadien du film. Doté de la mission de faire découvrir le cinéma étranger au grand public, l’organisation porte à l’écran des films que nous n’aurions jamais la chance de voir à l’affiche autrement dans la région. Directeur exécutif de l’ICF et ex-critique de cinéma à CBC, Tom McSorley ratisse large et parcourt les plus grands festivals de cinéma afin de mettre la main sur des bijoux à proposer aux cinéphiles de la région. Le lundi 28 octobre, Dad’s Lunch Box, un film du réalisateur Masakazu Fukatsu consiste en une histoire qui est née suite à un post Twitter devenu viral où une jeune fille a publié une photo du premier et du dernier “Bento” (lunch) préparé par son père monoparental pendant ses études au secondaire. Le mercredi 30 octobre, Japanese Girls Never Die du réalisateur Daigo Matsui, se présente comme un film pas mal moins bonenfant. Après la disparition de la jeune Haruko, des graffitis évoquant l’affiche de la portée disparue commencent à apparaître un peu partout dans la ville. En même temps, un groupe mystérieux de lycéennes commence à attaquer des hommes au hasard. Non recommandé à un jeune public, on peut s’attendre à un film creepy comme les Japonais savent si bien le faire! Les deux films seront présentés gratuitement à la Galerie d’art d’Ottawa les 28 et 30 octobre prochains.