Nos incontournables du 16 au 22 avril
Par Cindy Savard
La planète chauffe! Et nous aussi!
Voilà 3,8 milliards d’année que la vie sur notre planète existe. Je sais pas pour vous mais quand j’y pense, ça me donne le vertige de constater à quel point cet état des faits est fascinant et tellement singulier. Mais bon, comme on le sait maintenant de façon plus qu’officielle, la qualité de l’environnement se désagrège, les ressources s’épuisent, le réchauffement planétaire menace la pérennité de la vie sur la Terre. Nulle envie de faire une Greta Thunberg de moi-même aujourd’hui, je profite de cette tribune pour souligner que le 22 avril, c’est le Jour de la Terre. Parce que je persiste à croire que nous avons tous un rôle à jouer dans ce pan tournant de l’histoire, j’ose souligner cette journée importante en alimentant nos réflexions à partir de ces lignes du Dalaï-Lama à propos du désastre environnemental auquel nous faisons face :
« Aujourd’hui, plus que jamais, la vie doit être caractérisée par un sens des responsabilités universel, non seulement de nation à nation et d’humain à humain, mais aussi d’humain à d’autres formes de vie. »
Du 18 au 20 avril: Le Festival Transistor is back!
Sur une note plus gaie mais qui se présente de façon toute aussi urgente, préparons-nous à la troisième édition du Festival Transistor! Cet événement qui célèbre l’art de la radio numérique contribue cette année à l’évolution de cette forme de création et pousse l’audace en proposant une programmation paritaire et ultra diversifiée. Plus de 17 événements sont prévus à l’horaire, des personnalités vedette prendront part à la fête, des nouveautés seront présentées en primeur et des balados seront enregistrés en direct devant public. Le centre culturel Jacques-Auger accueillera l’événement et toutes les activités seront offertes gratuitement. L’équipe du Pressoir est fière de s’associer à ce festival en tant que partenaire média. Venez nous rencontrer! Nous serons sur place pour interviewer les créateurs en formule live devant public! Il faut s’attendre à vivre des moments imprévisibles et déjantés.
Mes coups de ♡ du Festival!
Soirée Cartes blanches : Les balados de rêve de trois femmes allumées!
Parmi les événements qui m’émoustillent, je pense à la soirée Cartes blanches. Le concept est excellent: trois femmes bourrée de talents, trois étoiles montantes du milieu artistique, se sont fait lancer le défi de combler chacune 60 minutes en enregistrant en direct l’émission de leur rêve. C’est la mission qui sera relevée par Odrée Rousseau, Eugénie Lépine-Blondeau et Rose-Aimée Automne T. Morin.
Diffusion du 6e épisode de Synthèses : Le cas Valérie Leblanc
Si ce n’est déjà fait, il faut trouver le temps cette semaine d’écouter les cinq épisodes de la série balado Synthèses, un produit de Transistor Media qui vise à présenter des études de cas non résolus. Cette première série tente de démystifier les faits derrière le meurtre sordide de Valérie Leblanc qui a été retrouvée morte en 2011 derrière le cégep de l’Outaouais. Depuis la diffusion de cette série balado, de nouvelles informations ont permis de faire évoluer le dossier et voilà que le 6e épisode sera présenté en primeur devant public dans le cadre du Festival Transistor.
Enregistrement live de Distorsion : Comment disparaître à l'ère numérique
Émile Gauthier et Sébastien Lévesque peuvent se vanter d’avoir créé une série balado enlevante et réussie sur toute la ligne. Ils en sont à leur 4e saison et chacun de leur épisode est le fruit d’un travail de recherche approfondi sur des questions qui relèvent de l’”étrange” et du surréel dans l’univers numérique. Leur succès est tel qu’ils viennent tout juste de publier le livre 13 Histoires étranges de l’ère numérique, leur fan club s’étend jusqu’en Europe et il s’agit d’un des podcast les plus populaires de la francophonie. Ils seront au Festival Transistor pour enregistrer leur concept LIVE sur scène, s’intitulant "Comment disparaître à l'ère numérique".
18 avril : Accédez à l’exposition sur Friedrich Nietzsche et les artistes du Nouveau Weimar
À partir du 18 avril, le Musée des beaux-arts du Canada présente cette exposition qui jette un éclairage sur l’émergence du culte de Nietzsche au début des années 1900, dans la ville de Weimar, en Allemagne. L’expo propose de poser un regard sur ce philosophe, l’un des plus influents de l’ère moderne, à travers des œuvres d’artistes les plus admirés de l’époque, dont Edvard Munch, Max Klinger et Henry Van de Velde. En tout, 34 œuvres – dessins, estampes, peintures, et bronzes –, y compris une série de rares éditions luxueuses d’ouvrages les plus influents de Nietzsche – en provenance de l’Allemagne, du Canada, des États-Unis et de la Norvège seront présentées. *N’oubliez surtout pas que la plupart des musées de la région offre la gratuité les jeudis en soirée!
18 avril : Première mondiale du film Sur la corde raide
En 2003, le Président Bush (fils) décide de bombarder l’Irak au nom de la démocratie pour venger les attentats du 11 septembre 2001, une intervention illégale qui conduira à la chute de Saddam Hussein et à l’instauration d’ un chaos régional. Réalisé par Claude Guilmain et produit par l’Office national du film, le documentaire porte sur les coulisses politiques qui ont mené au refus du Canada de cautionner cette intervention. Sur la corde raide sera présenté en première mondiale le jeudi 18 avril à 19 h au Studio Azrieli du CNA. Ce film se veut aussi une introduction aux représentations de la pièce AmericanDream.ca, qui elle sera présentée au Théâtre français du CNA du 24 au 27 avril. *La projection du film se fera en présence de l’équipe de production et sera suivie d’une discussion devant public animée par Valérie Lessard.
Fondé en 1987, le Festival du film de l’Amérique latine offre des longs métrages, des documentaires et des courts métrages en provenance du sud du Rio Grande. Présenté par l’Institut canadien du film, l’événement dévoile des oeuvres choisies issues des festivals de cinéma réputés comme ceux de Cannes, Berlin, Toronto et Chicago. Ce festival organisé par l’Institut canadien du film figure parmi mes préférés où il est possible d’assister à des chefs d’oeuvre qui proviennent d’un coin du monde prolifique en matière de production cinématographique.
Roads in February (Las Rutas en febrero)
Parmi les films à voir cette semaine, celui de la réalisatrice canadienne Katherine Jerkovic aux origines croate et uruguayenne s’impose. Ce long-métrage a reçu le prix du meilleur premier film canadien au Festival international du film de Toronto et le Vancouver Film Critics Circle lu a décerné deux prix pour ce premier film : Prix du meilleur réalisateur canadien émergent et le Prix de la meilleure actrice canadienne pour Aguayo Stewart. Las Rutas en febrero relate l’histoire d’une backpacker qui arrive du Canada pour rendre visite à sa grand-mère paternelle en Uruguay rural. La visite n’en est pas une de courtoisie… car la mort du père de la visiteuse plane comme un nuage noir au-dessus de la famille. À voir le 17 avril à 19 h à la Galerie d’art d’Ottawa.